Quand nous chanteronsSous les belles cerises
Comme des rossignols
Ou des vieilles casserolles
Le temps qui fait bon de vivre
Un immense merci aux Lorétan pour cet ombrage fort agréable sous les branches de leur cerisier.
Si les cerises n'étaient plus de mise (à part quelques unes sèches jonchant le sol), on a par contre pu déguster des merveilleuses salades (tomates, vertes, boulghour, riz,...), un délicieux sérac de l'alpage de Chandolin, des framboises "banoesques" et quantité de grillades variées comme le cervelas fourré au fromage ! Quelques bons gâteaux sont venus mettre une touche finale sucrée dans nos estomacs.
Les enfants on pu goûter aux joies de la piscine, des chips et du ballon rond, pendant que les touts petits se faisaient dorloter par de tendres câlins.
Bien organisés, les pique-niqueurs avertis s'étaient munis d'accessoires compétitifs hors de portée du dilettante occasionnel : assiettes incassables mais dures et lavables, canettes de bières ergonomiques, glacière dimensionnée aux besoins... Bravo.
Les beaux jours sont encore longs et la Chaise ne souhaite que reprendre son envol, alors n'hésitez pas à l'apprivoiser !
Quand nous en serons au temps des cerises
Et gai rossignol et merle moqueur
Seront tous en fête
Les belles auront la folie en tête
Et les amoureux du soleil au cœur
Quand nous chanterons le temps des cerises
Sifflera bien mieux le merle moqueur
Mais il est bien court le temps des cerises
Où l'on s'en va deux cueillir en rêvant
Des pendants d'oreilles
Cerises d'amour aux robes pareilles
Tombant sous la feuille en gouttes de sang
Mais il est bien court le temps des cerises
Pendants de corail qu'on cueille en rêvant
Quand vous en serez au temps des cerises
Si vous avez peur des chagrins d'amour
Evitez les belles
Moi qui ne crains pas les peines cruelles
Je ne vivrai pas sans souffrir un jour
Quand vous en serez au temps des cerises
Vous aurez aussi des chagrins d'amour
J'aimerai toujours le temps des cerises
C'est de ce temps-là que je garde au cœur
Une plaie ouverte
Et Dame Fortune, en m'étant offerte
Ne saura jamais calmer ma douleur
J'aimerai toujours le temps des cerises
Et le souvenir que je garde au cœur